Je conserve le sentiment d’étonnement

Je conserve le sentiment d’étonnement

Je conserve le sentiment d’étonnement
Sans être le Philosophe ou le visionnaire
Qui cherche à saisir le commencement
Du monde, les changements ou les guerres

Qui transforment les humains en animaux,
Tout paraît étrange dans cette vie courte
Doublement coupable de tous les maux
De l’existence où seul le pardon réconforte

Les âmes ; Je suis surpris de voir les humains
Vivre sans éprouver le plaisir de découvrir
Les bienfaits de l’amour ou de l’hymne saint
Dont la symphonie nous laisse reconquérir

Nos esprits errants pour être nous-mêmes
Sans se noyer dans l’océan de la misère
Quotidienne ou revêtir le masque blême
Pour offenser nos arrières grands pères

Par des manières racistes et délinquantes
Nous incitant par un tourbillon incessant
De conflits à sucer la sève abêtissante
Pour affaiblir nos cerveaux puissants

Et devenir des monstres étonnants
Qui se distinguent par l’extrême cruauté
Et par l’arsenal répressif et impressionnant
Souillant les valeurs de l’humanité.

Dad Allaoua