II me semble te connaître depuis longtemps

II me semble te connaître depuis longtemps

II me semble te connaître depuis longtemps.
Déjà ! Avant de naître tu traças mon avenir
Sur des rêves chatouillant le ventre clément
De ma mère, à la naissance, je sentis murir

Mon âge par la douceur exhalée de ton
Corps, tout me parut superflu et bas
Sauf ton sourire, il donna un sens profond
À cette nouvelle existence qui concéda

À mettre entre tes mains l’âme chaste
Faisant palpiter le cœur et espéra trouver
En tes seins l’univers merveilleux et vaste
Lui permettant de respirer le zéphyr rêvé.

Je sus depuis toujours, que notre relation
Se prolonge au-delà de ce monde, malgré
L’effervescence intense qui cacha la raison,
Les métamorphoses diverses et les regrets,

Qui, tels des calames tracèrent des sillons
Sur les visages noircis par l’union d’ombre
Et de lumière qui les mena vers un horizon
Lointain et inconnu subir le froid de marbre

Du vent glacial. Je compris avant de naître,
Que tu seras la clé ouvrant la porte du ciel
À mon âme, en toi l’espoir ira renaître
Dans un monde florissant sans souci réel.

Dad Allaoua