Me voici vaincu par ton âme coquette

Me voici vaincu par ton âme coquette

Me voici vaincu par ton âme coquette,
Moi qui n’ai jamais cédé à la défaite,
Me voici fasciné par une belle ondine,
Moi qui ne sais pas nager en sourdine.

Que faire ? Avec un cœur enflammé,
Un regard captivé et un esprit charmé,
Pourtant, je crois m’épanouir dans un
Milieu doux qui change mon destin

En vaste paysage fécond en tendresse
Et judicieusement fleuri par la largesse
D’un soleil resplendissant, qui alimente
Mon cœur et le protège des tourmentes.

Me voici étrillé, je me brûle d’un feu
Durable, tout est hostile, le ciel bleu
Découd son voile, les mots deviennent
Un sacrilège, la joie se substitue en peine

Et le sage se désaltère sur un radeau
Emporté par les flots d’eau d’une mer
En furie fortement gonflée par les échos
D’un monde ébranlé par les guerres.

Dad Allaoua