Je surmonte le défi des années
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Je surmonte le défi des années
Je surmonte le défi des années
Je surmonte le défi des années,
En évitant de me sentir déjà vieux,
Je laisse toujours mon âme planer
Dans le rayonnement lumineux
Du soleil sans craindre la mort
Ou oublier d’abreuver mon esprit
De vérité pour écarter les remords
Et décoder le langage incompris
Qui trompe la grande clairvoyance
Par le déguisement de carnaval ;
J’affirme haut mon appartenance,
Je poursuis mon combat loyal,
Je respecte le choix des peuples,
J’inspire dans ma jeunesse dorée
Des vers sans illustrer des multiples
Facettes ou cesser d’honorer
Les généreux martyrs algériens
Par une lutte efficace et continuelle
Contre les bombardements aériens
Qui rompent la paix éternelle ;
Ô temps ! J’accepte de relever
Le défi, Je laisse briller sur
Le visage la vivacité pour abreuver
Mon corps par les fruits mûrs
De la générosité, je conserve
Mon autonomie et ma mémoire
Sans nourrir les crises qui aggravent
Les blessures ou falsifier l’histoire ;
Ô vieillesse ! J’accepte le défi,
Je conserverai la force de chasser
La tiédeur et les criminels bouffis
Qui frémissent de terreur insensée,
Ô temps ! Je te promets de battre
Les tyrans, ils confisquent mes plaisirs
En répandant la fumée grisâtre
Pour travestir la réalité et abêtir
Le public ; je suis la voie de la richesse
Culturelle sans parler au gré des vents
Violents ou m’enivrer du lait d’ânesse,
Je contemple en silence le soleil levant
Et je laisse la raison pure se refléter
Sur ma barbe fleurie sans éteindre
La flamme de l’existence ou affecter
Le calme qui me permet d’atteindre
La plénitude et la perfection morale
Où se diffuse la lumière de l’éternité
Entière, se termine Le règne animal
Et se dissipe la morne obscurité
Qui maintient les êtres humains
Dans l’ignorance ; j’avance en âge
Sans jamais penser au lendemain,
L’important, c’est d’avoir le courage
D affronter la réalité des choses
Sans croire à l’existence d’une race
Supérieure ou flétrir les roses
Parfumées en puisant l’audace
De l’imagination délirante ;
J’essaye de vivre dans le présent
Sans vomir la fumée aveuglante
Ou arborer le sourire agaçant
Qui contente les manipulateurs
Machiavéliques, trahit la fraternité
Universelle et aide les sanguinaires
À exterminer toute l’humanité
En oubliant que le meilleur décor
Se trouve dans les cheveux gris
Qui apaisent mes remords
Et soignent mon corps maigri.
Dad Allaoua
Je surmonte le défi des années,
En évitant de me sentir déjà vieux,
Je laisse toujours mon âme planer
Dans le rayonnement lumineux
Du soleil sans craindre la mort
Ou oublier d’abreuver mon esprit
De vérité pour écarter les remords
Et décoder le langage incompris
Qui trompe la grande clairvoyance
Par le déguisement de carnaval ;
J’affirme haut mon appartenance,
Je poursuis mon combat loyal,
Je respecte le choix des peuples,
J’inspire dans ma jeunesse dorée
Des vers sans illustrer des multiples
Facettes ou cesser d’honorer
Les généreux martyrs algériens
Par une lutte efficace et continuelle
Contre les bombardements aériens
Qui rompent la paix éternelle ;
Ô temps ! J’accepte de relever
Le défi, Je laisse briller sur
Le visage la vivacité pour abreuver
Mon corps par les fruits mûrs
De la générosité, je conserve
Mon autonomie et ma mémoire
Sans nourrir les crises qui aggravent
Les blessures ou falsifier l’histoire ;
Ô vieillesse ! J’accepte le défi,
Je conserverai la force de chasser
La tiédeur et les criminels bouffis
Qui frémissent de terreur insensée,
Ô temps ! Je te promets de battre
Les tyrans, ils confisquent mes plaisirs
En répandant la fumée grisâtre
Pour travestir la réalité et abêtir
Le public ; je suis la voie de la richesse
Culturelle sans parler au gré des vents
Violents ou m’enivrer du lait d’ânesse,
Je contemple en silence le soleil levant
Et je laisse la raison pure se refléter
Sur ma barbe fleurie sans éteindre
La flamme de l’existence ou affecter
Le calme qui me permet d’atteindre
La plénitude et la perfection morale
Où se diffuse la lumière de l’éternité
Entière, se termine Le règne animal
Et se dissipe la morne obscurité
Qui maintient les êtres humains
Dans l’ignorance ; j’avance en âge
Sans jamais penser au lendemain,
L’important, c’est d’avoir le courage
D affronter la réalité des choses
Sans croire à l’existence d’une race
Supérieure ou flétrir les roses
Parfumées en puisant l’audace
De l’imagination délirante ;
J’essaye de vivre dans le présent
Sans vomir la fumée aveuglante
Ou arborer le sourire agaçant
Qui contente les manipulateurs
Machiavéliques, trahit la fraternité
Universelle et aide les sanguinaires
À exterminer toute l’humanité
En oubliant que le meilleur décor
Se trouve dans les cheveux gris
Qui apaisent mes remords
Et soignent mon corps maigri.
Dad Allaoua
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