Sommes-nous condamnés à l’indignité

Sommes-nous condamnés à l’indignité

Sommes-nous condamnés à mourir
Décapité par le glaive acéré du silence
Imposé par ceux qui veulent conquérir
Le pouvoir et la terre par la violence

Et le terrorisme nucléaire ? Vivons-nous
Dans l’ombre de regret ou de tristesse ?
On se comporte comme des pauvres fous,
On refuse de reconnaître la faiblesse

Qui nous empêche de briser le carcan
De la peur sans nous laisser s’exprimer,
Ou dévoiler le mensonge masquant
La réalité sordide qui nous a désarmés

En nous évitant d’enterrer la cendre
Qui nous aveugle ou de vaincre l’orgueil
Pour cesser de danser autour des cadavres
Gisants et admettre que le ciel vermeil

Demeure le seul toit qui couvre la terre
Et nous abrite, donc inutile de percevoir
La force en dehors de la justice populaire
Ou de continuer à craindre le pouvoir

Colonial et à trahir les Martyrs de la liberté
En voyant la réalité dans le sourire agaçant
Des tyrans qui déshonorent l’humanité
Par des propos diffamatoires et offensants.

Dad Allaoua