Apprends à tourner les yeux !
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Apprends à tourner les yeux !
Apprends à tourner les yeux !
Du trône impérial, le roi exprime
Ses angoisses à ses amis intimes
Et dit : On me donne le prétexte
De condamner et de tourner la tête !
Je ne suis pas un aveugle, je vois !
Avez-vous oublié ? Je suis le roi !
Mon peuple reste toujours la proie
Facile que je modèle par mes lois.
On me rappelle à l’ordre,
J’emprisonne Salah et Yasmine,
Partout ! Ils sèment le désordre,
L’intifada m’enfonce en peines.
Je mets ces enfants dans les cantines,
Leurs cailloux ont blessé la sentinelle,
Où sont les vertus humaines ?
À l’Amérique, je reste fidèle !
Avec des dattes et du lait,
Il accueille celui qui ouvre nos plaies,
Il l’invite à un repas charnel
Pour étayer les lois universelles.
L’Amérique avoue sa reconnaissance
Au turban revêtant la tête d’un robot,
Que l’humour tourne en tous sens
Dans des réunions allergiques aux mots.
Apprends à tourner les yeux !
Oublie les corps étalés sur les cercueils,
Regarde sagement la voûte des cieux,
On te promet monts et merveilles.
Les peuples ne sentent pas la douleur,
Pense aux jours et aux merveilleuses nuits
Où tu découvres les mélanges de saveurs
Dans la danse d’une belle-de-nuit.
Pense à ton ami fidèle l’Amérique !
Dans un jardin florissant, on t’accueille,
Tu deviens le seul absolu monarque
Entouré d’une grande muraille
Dad Allaoua
Du trône impérial, le roi exprime
Ses angoisses à ses amis intimes
Et dit : On me donne le prétexte
De condamner et de tourner la tête !
Je ne suis pas un aveugle, je vois !
Avez-vous oublié ? Je suis le roi !
Mon peuple reste toujours la proie
Facile que je modèle par mes lois.
On me rappelle à l’ordre,
J’emprisonne Salah et Yasmine,
Partout ! Ils sèment le désordre,
L’intifada m’enfonce en peines.
Je mets ces enfants dans les cantines,
Leurs cailloux ont blessé la sentinelle,
Où sont les vertus humaines ?
À l’Amérique, je reste fidèle !
Avec des dattes et du lait,
Il accueille celui qui ouvre nos plaies,
Il l’invite à un repas charnel
Pour étayer les lois universelles.
L’Amérique avoue sa reconnaissance
Au turban revêtant la tête d’un robot,
Que l’humour tourne en tous sens
Dans des réunions allergiques aux mots.
Apprends à tourner les yeux !
Oublie les corps étalés sur les cercueils,
Regarde sagement la voûte des cieux,
On te promet monts et merveilles.
Les peuples ne sentent pas la douleur,
Pense aux jours et aux merveilleuses nuits
Où tu découvres les mélanges de saveurs
Dans la danse d’une belle-de-nuit.
Pense à ton ami fidèle l’Amérique !
Dans un jardin florissant, on t’accueille,
Tu deviens le seul absolu monarque
Entouré d’une grande muraille
Dad Allaoua
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