L’aigle se pose sur un épais tapis doré

L’aigle se pose sur un épais tapis doré

L’aigle se pose sur un épais tapis doré
Que les princes du désert ont préparé
Activement pour recevoir le maître divin
Dépêché sur place pour tracer le destin

D’une région ivre de l’odeur fétide du sang
Et poser la couronne incrustée de diamants
Sur une grosse tête curieusement sculptée
Par la main protectrice de l’infâme lâcheté.

L’hydre à sept têtes arrive dans un temps
Où la saison sèche débute; Vêtu d’un cafetan
Brodé d’or le shogun du désert l’implore
De sauver le globe en répandant encore

La confusion qui paralyse les cerveaux
Humains pour ignorer les chèques-cadeaux
Qui ouvrent la voie qu’éclairent les torches
Éternelles pour persévérer dans la marche

Assurée du progrès sans ressentir le besoin
De s’échauffer par le soleil ou perdre l’occasion
De prouver qu’il reste le maître incontesté
Du monde sans jamais offenser la majesté

Des rois ou laisser les cœurs fragiles s’affaiblir
Par la générosité humaine lorsque le désir
Ardent impose la nécessite de devenir la bête
Qui grossit en imitant le chant de l’alouette.


Dad Allaoua